Pour inaugurer la saison 4 du podcast, sur le thème de l’avenir, nous avons organisé un enregistrement en public avec Marie Dasylva, une invitée qui n’a pas sa langue dans sa poche et nous a apporté une bonne dose d’impertinence !Marie Dasylva est coach et autrice. D’origine bissau-guinéenne, elle a longtemps travaillé dans la mode avant de créer son agence Nkaliworks pour accompagner les personnes victimes de discriminations au travail, grâce à des stratégies d’autodéfense sur mesure.Son livre Survivre au taf parle de réhabiliter le statut de victime (une idée qui m’a bouleversée, et j’en parle), de réécrire les scènes traumatisantes avec des fins différentes, de faire respecter son humanité, de la fuite comme déclaration d’amour à soi-même.
Dans cet échange, nous parlons de colère, de renaissance, de combats et d’espoir !Merci encore à Marie Dasylva pour sa franchise, ses punchlines et son rire communicatif !Merci à Little Africa de nous avoir reçues.Merci à tous nos auditeurs et auditrices : les personnes qui ont fait le déplacement ce soir-là et, plus généralement, vous tous-tes qui nous écoutez chaque mois et donnez tout son sens à ce média.
Marie Dasylva
Sujets évoqués
avec Marie
Le référence citées
dans l’épisode
Réalisation : Alexia Sena
Montage : Simon Vandendyck
Musique : Lowrider (by Joakim Karud)
- De Nkaliworks et de Marie sur Twitter
- De Guinée-Bissau et du peuple Manjak
- D’ERGs ou groupes communautaires au sein des entreprises
- De l’esprit dans lequel j’ai créé Joyeux Bazar
- De Conseil des prud’hommes
- des femmes de ménage de l’hôtel Ibis Batignolles
- Des révoltes des personnes noires contre l’esclavage
- De la grève dans les foyers Sonacotra
- Du comité Vérité pour Adama
- Des chibanis discriminés par la SNCF
- Du livre Survivre au taf, bien sûr
- De la punchline “fake it until you make it” (“fais semblant jusqu’à ce que ça devienne vrai”)
- Des autrices féministes Audre Lorde et Bell Hooks