Myriam – ou Anaëlle, car elle se débat encore avec son prénom de France et son prénom du Maroc, s’est installée avec sa sœur dans le pays de son père, comme une évidence, il y a deux ans. Elle s’est ainsi rapprochée de racines qu’elle trouvait méconnues et méprisées en France, pour autant le quotidien de « repat » et d’entrepreneure n’est pas simple. Et surtout, le retour ne règle pas forcément la question de l’identité et du sentiment d’appartenance.
Comment enfin s’intégrer et ne plus être la « gwer » ?
Une histoire complexe racontée tout en douceur.
« Dès que je venais ici, j’étais Myriam et quand je rentrais en France c’était Annaëlle »
Myriam au citron
Sujets évoqués
avec Myriam
Le référence citées
dans l’épisode
Réalisation : Alexia Sena
Montage : Simon Vandendyck
Musique : Lowrider (by Joakim Karud)
- Chefchaouen, la ville bleue, où se trouve le restaurant Hamsa ouvert par Myriam et sa soeur
- La décision de quitter son pays la France pour s’installer et entreprendre dans celui de ses parents
- La confusion entre ses prénoms : un pour chaque pan de notre identité ?
- Le mythe du “moit-moit” et la question du dosage chez les personnes biculturelles
- Le confort d’appartenir à une communauté
- La transmission de la culture à travers la cuisine
- Le rapport schizophrénique à ses origines, entre honte et fierté
- Le décalage entre passer ses vacances à un endroit et y vivre
- Le statut de femme marocaine vc. femme étrangère au Maroc
- La tolérance excluante : voir ses comportements mieux tolérés parce qu’on est considéré-e comme étranger-e
- L’incompréhension des parents face à la décision de s’installer au pays
- Les difficultés d’installation et d’intégration dans son pays d’origine
Les tableaux de Myriam au citron, qui dépeignent la vie quotidienne au Maroc à travers mille détails et ont fait l’objet de plusieurs expositions