Stéphanie Prinet Morou, française et togolaise, a fait de la diversité dans les secteurs de la mode et de la beauté son métier, et son cheval de bataille. La double culture, c’est aussi (entre mille autre choses) être ballotté.e entre des codes esthétiques différents, voire opposés. Et se confronter aux codes d’une industrie encore centrée sur l’Occident et très ignorante des Suds de la planète.
Cet épisode est le deuxième d’une mini-série consacrée aux liens entre identité multiculturelle et trajectoire professionnelle.
Pour en savoir plus sur l’activité de Stéphanie : metis-insights.com
« Je pensais que j’allais me fondre au Togo comme un poisson dans l’eau, je me suis rendue compte que j’avais une vraie part de mythologie pas basée sur du réel »
Sujets évoqués
avec Stéphanie
Le référence citées
dans l’épisode
Réalisation : Alexia Sena
Montage : Simon Vandendyck
Musique : Lowrider (by Joakim Karud)
- L’inclusion de toutes les femmes dans les représentations de la beauté : la beauté inclusive
- Les rituels séculaires de beauté dans les cultures non occidentales
- Largeur et profondeur de gamme dans les produits de beauté
- Le créateur de mode Imane Ayissi
- Le créateur Thebe Magugu, Lauréat du LVMH Prize en 2019
- L’entreprise hollandaise Vlisco, leader mondial du tissu wax
- La notion d’appropriation culturelle
- La segmentation communautaire et morphologique de secteur de la mode
- L’ouvrage Des corps pour paraître, qui décrit les impacts d’un mode de vie urbain sur les corpulences africaines
- La découverte de son pays d’origine, loin des mythes et fantasmes
- Les usages de mode et de beauté par 30°c à l’ombre
- Le lien entre coquetterie et climat !
- Le risque professionnel d’être réduit à une expertise sur son lieu d’origine