Stéphane est russe par sa mère, congolais par son père. Et français parce qu’il est né en Hexagone, un enfant de la République. Entre les plats de saka saka et le journal télévisé russe, entre le monde noir et le monde blanc, entre les quartiers populaires de son enfance et son poste de cadre, entre une France qui n’est pas tout à fait chez lui et les voyages qui lui révèlent sa francité, entre Guillaume Canet et Tony Parker, il ne cesse de naviguer. S’adapter. Se réinventer. Et bâtir des ponts. Parce que, comme dit Kery James, « dans nos différences nous sommes liés ».
Et parce que Stéphane est convaincu que « nous sommes les pairs de ceux qui veulent bien se reconnaître en nous »…
« J’ai troqué mes baggy et mes Air Force contre des polos Ralph Lauren et des converses »
Stéphane
Sujets évoqués
avec Stéphane
Le référence citées
dans l’épisode
Réalisation : Alexia Sena
Montage : Simon Vandendyck
Musique : Lowrider (by Joakim Karud)
- L’“Erasmus soviétique” : les programmes soviétiques d’accueil d’étudiant-es africain-es dans les années 60 et 70
- Le saka saka !
- Le fait de se sentir particulièrement français-e lorsqu’on est à l’étranger
- Une France plurielle, à rebours du récit national unique
- Les canons de beauté occidentale vus par les Coréen-nes
- Le fait d’être sans cesse ramené à ses origines
- Les valeurs républicaines, entre attirance et désillusion
- Le sketch de Fary “Moi, enfant de la République”
- La joyeuse revendication identitaire dans les quartiers populaires
- L’expérience d’expatriation en Afrique quand on est d’origine africaine
- Le tchip – ce bruit de bouche typiquement africain pour marquer l’agacement
- L’adaptabilité et la suradaptation des personnes multiculturelles
- Le déclassement des immigré-es élites dans leur pays d’origine et qui doivent tout recommencer à l’étranger
- Le code swicthing, ou comment changer sans cesse de codes selon le milieu où on se trouver
- L’autrice Leonora Miano
- Le rappeur et maître es punchlines Kery James